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Les sociétés prétolières et brassicoles poluent les eaux du Fleuve Congo

L’alerte est du Parti écologiste congolais, le Peco. Son président Didace Pembe, accuse les sociétés pétrolières et brassicoles de déverser dans les eaux du fleuve les détritus de leurs exploitations. Le Peco en appelle à la responsabilité du gouvernement.

Pour Didace Pembe, président du Peco, toutes les industries de transformation se trouvant à Kinshasa n’éprouve aucune gêne à jeter les détritus de tous les produits traités dans le fleuve : « Nous avons constaté que pratiquement tous les poissons que nous achetons à Kinsuka, à la tête, il y a le goût du pétrole. » Didace Pembe affirme que ce constant est autant le résultat d’une observation que d’une enquête d’experts : « L’observation, c’est que je ne suis pas le seul à avoir savouré le goût du pétrole au niveau de la tête de nos poissons. Beaucoup de pécheurs nous ont rendu échos, sans compter la population riveraine qui se plaint en permanence des détritus, des huiles et carburants jetés sans que des mesures appropriées ne soient prises. » Tous les efforts de radiookapi.net pour avoir la réaction du ministre de l’Environnement se sont avérés vains.


«J’ai l’honneur de vous informer que notre rencontre de ce jour a pour objet, la présentation officielle, des résultats d’analyse d’échantillon de rejets industriels, de 2 usines opérant à Kinshasa, la première, dans le secteur de la Brasserie et, la seconde, dans celui des cosmétiques, la Gandour» a lâché Didace Pembe d’entrée de jeu.

 

Comment est-il arrivé à ces conclusions ? ‘‘ Pour plus d’assurance, j’ai pris l’initiative de conduire personnellement toutes ces opérations de prélèvement jusqu’à leur mise à disposition auprès de laboratoire de réputation internationale qui vient de nous communiquer les résultats scientifiques des analyses qualitatives et quantitatives’’, a martelé le Ministre Honoraire de l’Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme. Et le résultat, le Président du PECO s’exclame : ‘‘Quelle horreur ! Quel scandale !’’…Selon Environmental Resources And Global Security, un bureau d’études environnementales et de service agrée suivant le doit de la RDC, ces résultats indiquent que ces effluents sont toxiques jusqu’à 75 de dilution.

 

Et à M. Pembe d’ajouter : ‘‘c’est un crime écologique que d’exposer nos populations ainsi que nos écosystèmes aquatiques aux dangers de polluants chimiques qui, de toute évidence, se retrouvent déjà dans la chaîne alimentaire et sont consommés par les habitants de Kinshasa à travers les eaux de boisson ainsi que les aliments contaminés’’.

 

Au regard de ce tableau sombre que présente la situation, le Peco a lancé un signal fort aux autorités compétentes pour sécuriser les populations face au danger que présente le déversement des eaux usées d’origine industrielle dans les cours d’eaux en RDC. Didace Pembe en appelle à l’Assemblée Nationale pour la prise en considération du projet de loi cadre sur l’environnement présenté par le Gouvernement Gizenga.

 

Car, estime-t-il, c’est le résultat d’un excellent travail inclusif et validé au niveau national. Les observations de l’UICN confrontent cette opinion si on s’en réfère à la page 4 du document relatif à l’analyse comparative du projet parlementaire de loi-cadre environnementale par rapport au projet du Gouvernement.

 

Aux professionnels des médias présents à cette conférence débat, le Numéro 1 du Peco les a appelé à une implication pour la promotion de l’idéal écologiste qui est incarné en RDC par le Parti Ecologiste Congolais, dont il assume la direction des activités.

 

Il les a également présenté le résultat des enquêtes menées par le Bureau d’études environnementales et de service agrée suivant le droit de la RDC. L’occasion faisant le larron, le Président du Péco a invité les autorités provinciales de la ville de Kinshasa au recadrage institutionnel de sa décision, relative à la suspension de la production des sachets en plastique.

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